Ce besoin qui ne me quitte jamais

20/03/2021

Ce besoin de caresses, incessant.

Ce besoin de sexe qui m'obsède.

Cette libido qui régit mes faits et gestes... en particulier mes gestes !

Ces pensées qui, sans détour, sans que cela ne soit de circonstance, vont se focaliser sur l'entre-jambe de mon interlocuteur, me faisant imaginer la taille et l'apparence potentielle du pénis qui se cache, à un demi-mètre de moi, si près mais largement hors de portée.

Que penseraient les gens ? Que penserait se malheureux chauffeur de bus s'il lisait dans mon esprit. Serait-il excité ? Gêné ? Moqueur ou compatissant de mon désir ?

Mon regard est lubrique, je le sens. Je ne le cache pas. C'est un message pour ceux, trop rares, qui savent le décripter.

"Baise-moi", c'est le message.

"Bonjour monsieur", c'est ce qui sort de ma bouche. À défaut d'y faire entrer une queue.

Je vais m'asseoir, presque au fond. Nous sommes six ou sept, je ne sais plus ; des vieilles, des jeunes, des noirs, des blancs. Ce sont les heures creuses et c'est assez exceptionnel pour moi de rentrer si tôt.

Je n'ai retenu aucun des visages, mes pensées sont restées sur le sexe fantasmer de notre chauffeur. Je l'imagine raisonnablement gros, assez épais ; noir ébène comme son propriétaire. Sans plus de mise en scène, je m'imagine ouvrir le battant intérieur de sa cabine et m'agenouiller avant d'ouvrir sa braguette et de prendre son sexe en bouche.

Hors de mes pensées, je suis en train de me caresser à travers mon legging. Ceux devant moi ne peuvent me voir, personne à côté. Juste un jeune derrière et de l'autre côté du bus, regardant à travers la vitre, un gros casque sur les oreilles.

Je passe aisément ma main dans mon legging. Je n'ai pas de culotte, comme souvent ces derniers temps. Ma chatte est trempée, mes doigts le sont aussi maintenant.

Si dans mes pensées je suce passionnément une belle bite bien dure qui finalement, me remplit bien la bouche ; dans le monde réel, je me contente de fouiller mon minou avec deux doigts en essayant de masser mon clitoris avec mon pouce, dans la limite imposée par l'élasticité de mon legging.

Le chauffeur -qui pourrait être un collègue de mon mari-, appuierait sur ma tête pour me guider. Opportuniste mais pas forcément dominateur, il prendrait ni plus ni moins que ce plaisir inattendu que je lui offre.

Il jouirait dans ma bouche, dans un râle de plaisir. La quantité de sperme ne serait ni trop importante ni insignifiante, me permettant d'avaler aisément. 

"Merci", en me léchant les babines.

Je viens de jouir moi aussi. Je reprends le contrôle très rapidement. Personne ne m'a vu.
Je sors un mouchoir en papier de mon sac et m'essuie la main trempée de mon jus. Je constate les dégats également à mon entre-jambes : une auréole d'humidité dessine complètement la fente et le pourtour de ma chatte. Je sens que la cyprine a aussi coulé jusqu'au sous mes fesses. Les gens vont penser que je me suis faite pipi dessus.

Qu'importe, c'est mon arrêt de toute façon.


Petit texte "quickie", après être rentrée chez moi en bus. 

Tendres baisers.


Après avoir aperçu le sexe bandé de mon fils entrant dans la douche, un million d'idées, toutes plus perverses les unes que les autres, me traversèrent l'esprit. Bien entendu, aucune d'elles n'était réalisable sans passer pour la plus indigne des mères de famille. Je sortis donc la salle de bain et je courus presque, jusqu'à ma chambre. Mon mari...

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